A propos du RISQUE
Dans
tous domaines de la
finance il est, de nos jours, admis que :
RISQUE = VOLATILITÉ
C'est
considéré comme une vérité par tout le monde même si ça n'est
pas parfait.
Il
y a une seule personne qui a émis des doutes à ce sujet et
paradoxalement, c'est Warren Buffet. Il a dit que , si l'on
investissait pour le long terme, la volatilité n »avait
peut-être pas d'importance. C'était le résultat à l'arrivée qui
comptait et pas le chemin pour y arriver. Si l'on prend le S&P
500 comme référence, c'est vrai …. mais sur une période minimum
de 70 ans. Ca peut donc s'appliquer à des family offices qui
investissent pour les deux générations à venir mais, pour
n'importe qui d'autre, on peut partir du postulat que risque =
volatilité. Jean Jacques Chenier soupçonne fort Warren Buffet d'avoir lancé cette
idée pour justifier sa performance qui n'est pas si impressionnante
que sa promotion le laisse penser. Avant
d'acheter Berkshore Hattaway, Buffet gérait un Hedge Fund, et il a
changé à une époque où il y a eu un exode massif hors des Hedge
Funds et très peu avaient survécu. Il pourrait avoir décidé
de gérer une société cotée pour ne plus avoir à faire les
investisseurs qui sortent « en masse » dès qu'il y a un
draw down (mauvaise performance). Avec une société cotée, ils sortent en vendant en
Bourse et le peux racheter à bon compte parce que, il, il connait
la valeur réelle de ses investissement(« book value »). Cela pourrait avoir grandement contribué à sa fortune, plus que grâce à sa
performance, mais Xarren Buffet a très bien manipulé son image grâce à ses
livres, comme Soros
d'ailleurs.
Si
risque = volatilité qu'est ce que la volatilité ?
Volatilité =
« Standard deviation » des retours
et
ce quel que soit le produit dont on parle. Ca s'applique à
tout, actions, obligations,
indices, commodities (matières premières) et
produits financiers (performance).
Le
symbole est la lettre grec sigma σ
. La « standard deviation » est la mesure de par combien
une série de nombres (les retours en l'occurrence) diffère de sa
moyenne. En mathématiques pures et en français c'est « l'écart
type » mais en finance, on utilise le mot anglais de « standard
deviation ».
S'agissant des retours il
est très important de se rappeler qu'ils ont, selon la théorie de
l'efficience des marchés de Fama (Prix Nobel 2013) plus de « fat
tails » qu'une distribution « normale » (en cloche
ou « bell curve ») le laisserait prévoir. Lire
https://en.wikipedia.org/wiki/Eugene_Fama
Il est généralement admis
en finance, dans les banques etc … qu'un mouvement extrême
(une « fat tail ») c'est 3 Standard Deviation. Ça
donne plus ou moins ce que l'on peut perdre (ou gagner) quand ça va mal se passer.
Jean Jacques Chenier
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