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Affichage des articles du mai, 2021

Quand une mauvaise nouvelle est positive

Il est difficile de savoir s'il faut être investi en actions en ce moment parce que la logique de la Bourse peut être pour le moins difficile à appréhender: parfois les bonne nouvelles sont accueillies négativement et les mauvaises, au contraire, positivement. En effet si les chiffres de l'économie sont décevants, alors les taux d'intérêts ne sont pas prêts de monter et les mesures de stimulus vont persister, ce qui est bon pour les Marchés. Au contraire, s'il y a des signes de reprise rapide et forte, alors les Banques Centrales vont se montrer moins accommodantes et les actions vont donc baisser alors que les taux d'intérêts montent.   Plus que jamais ce qui va influencer les Bourses dans les mois à venir, c'est l'attitude des Banques Centrales.    Jean Jacques Chenier

Et les obligations ?

  Faire des prévisions est difficile, surtout, comme disait Pierre Dac: “en ce qui concerne l'avenir.” Les obligations ont, à l'évidence, un potentiel de hausse très limité. Elles payent actuellement des taux d'intérêts qui n'ont jamais été aussi bas et qui sont quasiment   nuls. Rappelons que les obligations évoluent de manière inverse aux taux. Pour que les obligations montent, il faudrait que les taux tombent encore plus bas, c'est à dire au dessous de zéro, ce qui est déjà le cas pour nombre d'obligations souveraines. Même si on a tendance à l'oublier, des taux d'intérêts négatifs sont une aberration, parce qu'ils tendent à abolir la notion de temps.  Jean Jacques Chénier

Divergence durable ?

  La hausse des Bourses depuis Mars 2021 a été nourrie par les Banques Centrales qui n'avaient déjà pas cessé de faire fonctionner la planche à billet depuis la crise de 2008, et qui ont, littéralement, inondé le Marché de liquidité en 2020. Cependant il faudrait fallu être très imprudent pour investir cet argent, même gratuit, dans l'économie réelle, alors qu'il n'y a absolument aucune visibilité, que les faillites vont se multiplier dès que les entreprises ne seront plus maintenues en coma artificiel, et que le taux de chômage va grimper au plafond. Le seul endroit où parquer cette liquidité a été le Marché financier. A un certain point cette divergence entre économie réelle et finance doit bien se réconcilier et la divergence se combler. Jean Jacques Chénier  

Sell in May and go away

  Sur le court terme, il est probable que les Bourses ont déjà anticipé une reprise qui sera, ou ne sera pas, au rendez vous. Dans le meilleur des cas, l es actions n'ont plus beaucoup de potentiel après la hausse de 2020. Le point de départ est évidemment important et les actions démarrent 2021 à des niveaux historiques. Il est donc très peu probable que le Marché puisse maintenir son avance au delà de fin avril. Plus que jamais, le dicton « Sell in May and Go Away » devrait se vérifier. Jean Jacques Chénier