Accéder au contenu principal

Hedge Funds Multi Managers ont le vent en poupe

 Paris le 20/09/2024

Les Hedge Funds Multi Managers sont la stratégie qui connait la plus forte croissance. Entre 2017 et 2013 ils ont connu une croissance de 175% comparée à seulement 13% pour le reste des Hedge Funds. 

En effet, les Fonds Multi Managers ont eu des résultats impressionnant en termes de rendements ajustés par rapport au risque, offrant diversification et faible volatilité.

Cependant alors que les fonds Multi Managers attiraient les louanges pour leur performances, ils sont critiqués pour leurs frais. Il s'agit d'un mauvais procès car, au bout du compte, ce  qui importe c'est la performance nette pour l'investisseur.

Si l'investisseur a gagné 20% nets, peut importe si le manager a pris 5% de frais de superperformance, 20% ou même 30%. Ce qui compte c'est la performance nette et quel a été le risque pris pour y arriver.

Jean Jacques Chenier

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La dette de Tesla se traite au dessous du pair.

Les obligations pourries émis par Tesla, au début du mois sont sous pression. Les 1,8 Milliards de Dollars d'obligations à 8 ans vendues par le fabricant de voitures US ont baissé depuis qu'elles ont été émises. Le "spread", (la prime que demandent les investisseurs pour acheter des obligations plutôt que des Bonds du Trésor) des obligations de Tesla s'est élargi de 320 points de base (1% = 100 points de base) à 349 points de base au moment de leur émission. En d'autres termes les prêteurs commencent à se demander si Tesla pourra les rembourser. Jean Jacques Chenier avait déjà émis des doutes quant à cette émission qui a peu de sens pour une compagnie qui n'a jamais fait que des pertes et qui devrait continuer pour un bon bout de temps et qui, par conséquent n'a aucun avantage fiscal à déduire les intérêts qu'elle paye. Les investisseurs en obligations, particulièrement en obligations pourries, n'ont pas le même profit que les investisseu

Investir pour 2024

  À quoi s’attendre pour l’année à venir? Tout d’abord , nous nous attendons à un ralentissement de la croissance de l’économie américaine en 2024, les ménages étant confrontés à des difficultés croissantes. Pour l’Europe, nous prévoyons une croissance toujours morose. Quant à la Chine, elle devrait entrer dans une «nouvelle normalité», avec une croissance plus faible, mais potentiellement de meilleure qualité, que par le passé. Ensuite, nous pensons que les banques centrales vont commencer à réduire les taux en 2024. Nous tablons ainsi sur une baisse des rendements obligataires en 2024. Enfin, la politique devrait, selon nous, jouer un rôle très important en 2024. L’élection présidentielle américaine, le conflit entre Israël et le Hamas et celui entre la Russie et l’Ukraine, et la rivalité entre les États-Unis et la Chine sont autant d’éléments qui pourraient affecter le marché mondial. Quant aux décisions politiques d’engager des dépenses budgétaires importantes et non

Faut-il investir dans le CAC40 ?

  Le 08/05/2022 A Wall Street on dit: "Don't fight the Fed". La Réserve Fédérale a commencé ce qui sera très probablement une longue série de hausses successives des taux et tant que l'on n'en verra pas le bout à peu près aucune chance que la Bourse ne monte. A mon avis on en a pour au moins 2 ans. Vous me direz que la BCE n'a pas commencé (raison pour laquelle le CAC40 défie encore la pesanteur au lieu de s'effondrer sur lui lui même comme un soufflé sorti du four ). L'absence de réaction de Lagarde pour des raisons politiques est vraiment problématique alors qu'on parle déjà d'augmenter les salaires pour "rattraper". Dès qu'on sera rentrés dans ce cercle vicieux il sera bien difficile d'en sortir. Et le fait de ne pas monter les taux nourrit l'inflation en entraînant la chute de l'Euro. En résumé on va rentrer en stagflation avec augmentation du chômage a la clé , hausse des prix et chute de l'acti