24/03/2022
Le vieil adage "don't fight the Fed" va s'appliquer plus que jamais dans les circonstances actuelles.
Le S&P 500 a presque récupéré la moitié de ce qu'il avait perdu au début de la guerre d'Ukraine. Le CAC 40 a aussi rebondi bien que pas tout à fait dans les mêmes proportions.Pour les "perma-bulls", il suffirait que l'Ukraine soit définitivement rayée de la carte pour que la Bourse reparte à la hausse. Malheureusement les Ukrainiens ne se montrent pas coopératifs.
De toute façon, les perspectives d'un retour du "bull market" semblent bien optimistes.
Tout d'abord , une reprise d'environ 50% est tout à fait normale dans un marché baissier. Aucun marché ne monte ou ne baisse en ligne droite.
Le problème majeur est l'attitude de la Federal Reserve face à une inflation qui a prouvé, maintenant qu'elle n'était pas seulement temporaire, contrairement à ce qu'elle a affirmé pendant un certain temps. La Fed commence à monter les taux et envisage une poursuite de la hausse des taux qui devrait se poursuivre pour au moins un an. En outre la Fed va réduire sa positions sur les Bonds du Trésor et les dettes d'agences gouvernementales ce qui va pousser les taux d'intérêts à long terme à la hausse, et pas seulement les taux à court terme.
Dans ce contexte, et si l'on se réfère aux expériences passées, celles des années 70 ou de 1946, il est à peu près impossible que les Bourses des Valeurs puissent s'apprécier.
La volatilité sera plus élevée , pendant les deux années à venir, qu'elle ne l'a été récemment et chaque rebond sera suivie d'une baisse à un niveau plus bas que précédemment et sera une occasion de vendre.
Jean Jacques Chénier.
Commentaires
Enregistrer un commentaire