Faire des prévisions est difficile, surtout, comme disait Pierre Dac: “en ce qui concerne l'avenir.”
Les obligations ont, à l'évidence, un potentiel de hausse très limité. Elles payent actuellement des taux d'intérêts qui n'ont jamais été aussi bas et qui sont quasiment nuls. Rappelons que les obligations évoluent de manière inverse aux taux. Pour que les obligations montent, il faudrait que les taux tombent encore plus bas, c'est à dire au dessous de zéro, ce qui est déjà le cas pour nombre d'obligations souveraines. Même si on a tendance à l'oublier, des taux d'intérêts négatifs sont une aberration, parce qu'ils tendent à abolir la notion de temps.
Jean Jacques Chénier
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