Accéder au contenu principal

Spéculer à la baisse

On peut gagner de l'argent aussi quand la Bourse baisse.

BFM, Le Revenu, Les Echos ou les analystes de sociétés de Bourse se targuent d'indiquer les actions qui sont promises à un bel avenir et qui vont monter. Il est très, très rare qu'ils disent de vendre et quand c'est le cas  c'est pour liquider une position à la hausse ouverte précédemment.

On ne vous dit jamais qu'il est aussi facile de gagner de l'argent si l'on a anticipé qu'une action va baisser que si l'on a prévu une hausse.

Comment est-ce possible ? Il suffit de vendre à découvert (ou à terme dans le cas de marchés de Futures, mais ce sera l'objet d'un autre blog).

L'idée est de vendre à 100 et, si possible de racheter plus bas, par exemple à 80. Un achat à 80, une vente à 100: bénéfice 20. Que la vente soit intervenue avant l'achat au lieu du contraire n'a aucune importance.

Mais comment est-il possible de vendre quelque chose qu'on n'a pas acheté préalablement ? 

Le spéculateur à la baisse, dans une vente à découvert emprunte les actions auprès de quelqu'un qui , lui les possède, les vend sur le marché avec l'espoir de les racheter moins cher et, ainsi de les rendre à celui qui les lui avait prêtées.

En pratique c'est l'intermédiaire financier qui va trouver les actions à emprunter et c'est dont aussi simple de vendre à découvert, de spéculer ainsi à la baisse que d'acheter en espérant que ça monte.

Evidemment si on se trompe et que l'action monte au lieu de baisser, on risque d'être obligé de la racheter plus cher qu'on ne la vendue pour la rendre, et donc de perdre la différence.

Jean-Jacques Chénier
www.jeanjacqueschenier.com


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La dette de Tesla se traite au dessous du pair.

Les obligations pourries émis par Tesla, au début du mois sont sous pression. Les 1,8 Milliards de Dollars d'obligations à 8 ans vendues par le fabricant de voitures US ont baissé depuis qu'elles ont été émises. Le "spread", (la prime que demandent les investisseurs pour acheter des obligations plutôt que des Bonds du Trésor) des obligations de Tesla s'est élargi de 320 points de base (1% = 100 points de base) à 349 points de base au moment de leur émission. En d'autres termes les prêteurs commencent à se demander si Tesla pourra les rembourser. Jean Jacques Chenier avait déjà émis des doutes quant à cette émission qui a peu de sens pour une compagnie qui n'a jamais fait que des pertes et qui devrait continuer pour un bon bout de temps et qui, par conséquent n'a aucun avantage fiscal à déduire les intérêts qu'elle paye. Les investisseurs en obligations, particulièrement en obligations pourries, n'ont pas le même profit que les investisseu...

Investir pour 2024

  À quoi s’attendre pour l’année à venir? Tout d’abord , nous nous attendons à un ralentissement de la croissance de l’économie américaine en 2024, les ménages étant confrontés à des difficultés croissantes. Pour l’Europe, nous prévoyons une croissance toujours morose. Quant à la Chine, elle devrait entrer dans une «nouvelle normalité», avec une croissance plus faible, mais potentiellement de meilleure qualité, que par le passé. Ensuite, nous pensons que les banques centrales vont commencer à réduire les taux en 2024. Nous tablons ainsi sur une baisse des rendements obligataires en 2024. Enfin, la politique devrait, selon nous, jouer un rôle très important en 2024. L’élection présidentielle américaine, le conflit entre Israël et le Hamas et celui entre la Russie et l’Ukraine, et la rivalité entre les États-Unis et la Chine sont autant d’éléments qui pourraient affecter le marché mondial. Quant aux décisions politiques d’engager des dépenses budgétaires importantes et...

Don't fight the FED

 24/03/2022  Le vieil adage "don't fight the Fed" va s'appliquer plus que jamais dans les circonstances actuelles. Le S&P 500 a presque récupéré la moitié de ce qu'il avait perdu au début de la guerre d'Ukraine. Le CAC 40 a aussi rebondi bien que pas tout à fait dans les mêmes proportions.Pour les "perma-bulls", il suffirait que l'Ukraine soit définitivement rayée de la carte pour que la Bourse reparte à la hausse. Malheureusement les Ukrainiens ne se montrent pas coopératifs. De toute façon, les perspectives d'un retour du "bull market" semblent bien optimistes. Tout d'abord , une reprise d'environ 50% est tout à fait normale dans un marché baissier. Aucun marché ne monte ou ne baisse en ligne droite. Le problème majeur est l'attitude de la Federal Reserve face à une inflation qui a prouvé, maintenant qu'elle n'était pas seulement temporaire, contrairement à ce qu'elle a affirmé pendant un certain temps....